dimanche 29 mars 2009

LE BAL DES AMAZONES EST MORT VIVE LES AMAZONES !!!!!

Je dois me rappeler de mes amies et amis inestimables,,, car ce sont eux le seul et unique souvenir du voyage au pays du Krabe... qui me fait dire que ce sont ces rencontres et liens tissés qui m'ont sauvée de moi même et permis de terrasser la bête... celle qui venait de ma nuit intérieure et a pris l'apparence d'un Krabe...

Le bal des amazones n'aura plus lieu... faute de combattantes.
J'aurai peut être encore donné de mon temps, mais ne suis pas seule à décider... et l'association concernée,,, ne souhaite plus poursuivre l'expérience... Plutôt en raison de mon caractère un peu fort que le bal en lui même, je l'espère...
Car la raison indiquée, entre autre fait que les amazones n'ont plus la force ni l'envie d'organiser ce bal ,,, est que l'argent ne manque pas : nous n'avons plus besoin de cette solidarité. (!)

Je sors de ce cercle fermé du cancer du sein qui fait vivre plus de monde qu'il n'en tue...

Confrontées aux vrais problèmes de la vie par la reprise professionnelle "complète",,,(il était temps, ce fût rude, très rude) ,,, être amazone n'est pas un droit, c'est un devoir.
Se battre pour revendiquer le droit de ne pas se faire reconstruire,,,est un point de vue que je ne partage plus,,, après avoir regardé mon cancer de cette place,,,,,, mais j'ai trop la bougeotte,,, On ne voit qu'une partie de l'iceberg si on reste enraciné dans un lieu,,, certe,,, mais quand c'est l'océan,,, tout bouge....
,,, Certaines voudraient peut être, en ce monde, se faire reconstruire, ou au moins survivre au cancer du sein, et ne le peuvent pas... Voilà ce qui me fait bouger...
Il ne faut pas se tromper de combat
Miroir aux alouettes ? Leurre ? Peu importe,, chacune est libre de bouger ou rester sur place en pensant bouger...
La relativité même... la liberté quoi ! La vraie,,, pas celle que l'on croit en opposition à ce qu'on pense ne pas l'être...
parce qu'on ne bouge pas... prisonnière de soi même...

Avoir besoin d'en parler, de transmettre quelque chose de ce combat, au coeur même de la bataille est nécessaire,,, ,,, la parole est libre et est à partager avec tous... Rester dans un cercle et fermer les portes pour éviter les courants d'air, par peur de la vie,,, c'est pas pour moi.... j'ai besoin de dire de crier, de hurler, de me rouler dans la terre, de pèter les plombs,,, je suis incapable de me taire...... Le monde aseptisé n'est pas pour moi, je suis trop vivante je crois ... si l'on peut l'être...

J'ai la bougeotte, mais ne suis pas une girouette, contrairement à ce que certains points de vue rivés, vissés, collés,, sur ce qu'on appelle l'arbitraire,,, me disent lorsqu'ils n'arrivent plus à me suivre...Je ne tourne pas sur moi même, sur un axe,,,JEne suis pas tordue... du tout...je vais voir ailleurs si j'y suis,,, Même moi, parfois je ne me suis pas.... Donc je peux comprendre l'incompréhension mais pas l'arbitraire...
Je suis souvent, déjà ailleurs, mais pas complètement,,, le temps que tous mes bagages arrivent,,, souvent je suis déjà partie... ,,, C'est un peu mon problème,,, je dois m'alléger en permanence,,, car je transforme naturellement en poids,,, quelque chose qui devrait être le contraire,,, insupportable légèreté de l'être,,, je dois m'accrocher à quelque chose ,,, et après je n'arrive pas à m'en détacher et cela devient un poids... Il me faut encore régler ce problème de cordon ombilical à moi même.... étant ma propre mère... de mon œuvre (ou ma vie, c'est du pareil au même).
L'art c'est la vie... et inversement proportionnel...
le point de vue n'est pas forcément intéressant,,, de partout,,, inutile de faire du sur place,,, il faut observer la vie, la suivre,,, elle bouge, se transforme tout le temps... c'est fou... Un arrêt sur "mirage" et c'est la mort...
C'est incroyable la vie... comme elle ne s'arrête jamais...

Bouger,,, c'est mon point fort mais aussi mon point faible (hélas) Si je ne bouge pas, je meurs... et je suis dans l'obscurité,,, et si je bouge je prends des risques,,, mais je vis et je vois... la lumière vient de cette bougeotte... et puis il y a celle de la bougeotte des autres...

Il y a tant de lucioles et de fées clochettes sur terre, c'est incroyable,,,

Mon combat d'amazone est celui de la vie tout simplement.

Ce combat est transversal et doit servir la cause des malades du cancer dans sa globalité... celui du droit fondamental aux soins, au respect de la dignité jusqu'au bout du bout du chemin....
Ce choix d'être amazone est avant tout une arme redoutable pour se battre
POUR la liberté, l'égalité, la fraternité,,,
CONTRE toutes les formes d'injustice.. relativité du point de vue oblige...

Il ne faut pas confondre...

Et c'est sur ce chemin que j'ai rencontré tous les amies et amis inestimables, celui de la VIE...
Ces amies et amis que j'aimerai tant réunir à nouveau... un jour peut être...
Et c'est à Brigitte qui m'a envoyé ce lien,, et à tous mes amies et amis inestimables, ces lucioles et fées clochette qui éclairent ma vie,,, que je ne connais pas,,, d'ici et d'ailleurs, de ce monde qui se doit d'être humainement solidaire sous risque d'obscurantisme,,, ,,,,,, que je dédie cet article.
Bonjour chez vous
MÔM

dimanche 15 mars 2009

HOMMAGE A CELUI QUI EST RESTE AU PAYS DU KRAB

Au poète des poètes
le poème des poèmes


Chapitre 1.- Poème des poèmes
  1. Poème des poèmes qui est à Shelomo. Cant1
  2. Il me baisera des baisers de sa bouche; oui, tes étreintes sont meilleures que le vin.
  3. À l'odeur, tes huiles sont bonnes, ton nom est une huile jaillissante; aussi, les nubiles t'aiment.
  4. Tire-moi derrière toi, courons !
    Le roi m'a fait venir en ses intérieurs.
    Jubilons, réjouissons-nous en toi !
    Mémorisons tes étreintes mieux que le vin ! Les rectitudes t'aiment.
  5. Moi, noire, harmonieuse, filles de Ieroushalaîm, comme tentes de Qédar, comme tentures de Shelomo.
  6. Ne me voyez pas, moi, la noirâtre: oui, le soleil en moi s'est miré.
    Les fils de ma mère ont brûlé contre moi; ils m'ont mise gardienne de vignobles.
    Mon vignoble à moi, je ne l'ai pas gardé !
  7. Rapporte-moi, toi que mon être aime, où tu pais, où tu t'étends à midi ; car pourquoi serais-je comme affublée, auprès des troupeaux de tes amis ?
  8. Si tu ne le sais pas pour toi, la belle parmi les femmes, sors pour toi sur les traces des ovins; pâture tes chevreaux aux demeures des pâtres.
  9. À ma jument, aux attelages de Pharaon, je te compare, ô ma compagne !
  10. Tes joues sont harmonieuses dans les pendeloques, ton cou dans les gemmes.
  11. Nous ferons pour toi des pendeloques d'or, avec des pointes d'argent.
  12. Le roi encore sur son divan, mon nard donne son odeur.
  13. Mon amant est pour moi un sachet de myrrhe; il nuite entre mes seins.
  14. Mon amant est pour moi une grappe de cypre, aux vignobles de 'Éïn Guèdi.
  15. Te voici belle, ma compagne, te voici belle aux yeux palombes.
  16. Te voici beau, mon amant, suave aussi; aussi notre berceau est luxuriant.
  17. Les cèdres sont les poutres de nos maisons; nos lambris, des genévriers.


Cant2

Chapitre 2.- Lotus des vallées
  1. Moi, l'amaryllis du Sharôn, le lotus des vallées.
  2. Comme un lotus parmi les vinettiers, telle est ma compagne parmi les filles.
  3. Comme un pommier parmi les arbres de la forêt, tel est mon amant parmi les fils.
  4. Je désirais son ombre, j'y habite; son fruit est doux à mon palais.
  5. Il m'a fait venir à la maison du vin; son étendard sur moi, c'est l'amour.
  6. Soutenez-moi d'éclairs, tapissez-moi de pommes: oui, je suis malade d'amour.
  7. Sa gauche dessous ma tête, sa droite m'étreint.
  8. Je vous adjure, filles de Ieroushalaîm, par les gazelles ou par les biches du champ, n'éveillez pas, ne réveillez pas l'amour avant qu'il le désire !
Va vers toi-même
  1. La voix de mon amant ! Le voici, il vient !
    Il bondit sur les monts, il saute sur les collines.
  2. Il ressemble, mon amant, à la gazelle ou au faon des chevreuils...
    Le voici, il se dresse derrière notre muraille !
    Il guette aux fenêtres, il épie aux treillages !
  3. Il répond, mon amant, et me dit: Lève-toi vers toi-même, ma compagne, ma belle, et va vers toi-même !
  4. Oui, voici, l'hiver est passé, la pluie a cessé, elle s'en est allée.
  5. Les bourgeons se voient sur terre, le temps du rossignol est arrivé, la voix de la tourterelle s'entend sur notre terre.
  6. Le figuier embaume ses sycones, les vignes en pousse donnent leur parfum.
    Lève-toi vers toi-même, ma compagne, ma belle, et va vers toi-même !
  7. Ma palombe aux fentes du rocher, au secret de la marche, fais-moi voir ta vue, fais-moi entendre ta voix !
    Oui, ta voix est suave, ta vue harmonieuse.
  8. Saisissez pour nous les renards, les petits renards, saboteurs de vignobles ! Nos vignobles sont en pousse.
  9. Cant3Mon amant à moi, et moi à lui, le pâtre aux lotus.
  10. Jusqu'à ce que le jour se gonfle, s'enfuient les ombres,
    fais volte-face, ressemble pour toi, mon amant,
    à la gazelle ou au faon des chevreuils, sur les monts de la rupture.



Chapitre 3.- Noces
  1. Sur ma couche, dans les nuits, j'ai cherché celui qu'aime mon être.
    Je l'ai cherché, mais ne l'ai pas trouvé.
  2. Je me lèverai donc, je tournerai dans la ville, dans les marchés, sur les places.
    Je chercherai celui qu'aime mon être. Je l'ai cherché mais ne l'ai pas trouvé.
  3. Les gardes qui tournaient dans la ville m'ont trouvée. « Celui qu'aime mon être, l'avez-vous vu ? »
  4. De peu les avais-je dépassés que je trouvai celui qu'aime mon être.
    Je l'ai saisi et ne le lâcherai pas avant de l'avoir fait venir à la maison de ma mère, dans l'intérieur de ma génitrice.
  5. Je vous adjure, filles de Ieroushalaîm, par les gazelles ou par les biches du champ, n'éveillez pas, ne réveillez pas l'amour avant qu'il le désire !
  6. Qui est celle qui monte du désert, comme palmes de fumée, encensée de myrrhe et d'oliban, de toutes les poudres du colporteur ?
  7. Voici le lit de Shelomo, soixante héros sont autour de lui, des héros d'Israël;
  8. tous armés d'épée, initiés à la guerre, chaque homme son épée sur sa cuisse, contre le tremblement des nuits.
  9. Cant4Le roi Shelomo s'est fait un palanquin en bois du Lebanôn.
  10. Il fait ses colonnes d'argent, sa tapisserie d'or, ses montants de pourpre, son intérieur tapissé d'amour par les filles de Ieroushalaîm.
  11. Sortez, voyez, filles de Siôn, le roi Shelomo,
    le nimbe dont sa mère l'a nimbé le jour de sa noce, le jour de la joie de son coeur !


Chapitre 4.- Viens avec moi
  1. Te voici belle, ma compagne, te voici belle !
    Tes yeux palombes à travers ton litham; tes cheveux tel un troupeau de caprins qui dévalent du mont Guil'ad;
  2. tes dents tel un troupeau de tondues qui montent de la baignade; oui, toutes jumelées, sans manquantes en elles.
  3. Tes lèvres, tel un fil d'écarlate, ton parler harmonieux; telle une tranche de grenade, ta tempe à travers ton litham ;
  4. et telle la tour de David, ton cou, bâti pour les trophées: mille pavois y sont suspendus, tous les carquois des héros.
  5. Tes deux seins, tels deux faons, jumeaux de la gazelle, pâturent dans les lotus.
  6. Avant que le jour se gonfle et s'enfuient les ombres, j'irai vers moi-même au mont de la myrrhe, à la colline de l'oliban.
  7. Toi, toute belle, ma compagne, sans vice en toi.
  8. Avec moi du Lebanôn, fiancée, avec moi du Lebanôn, tu viendras !
    Tu contempleras de la cime d'Amana, de la cime du Senir et du Hermôn, des tanières de lions, des monts de léopards !
  9. colombeTu m'as incardié, ma soeur-fiancée, tu m'as incardié d'un seul de tes yeux, d'un seul joyau de tes colliers.
  10. Qu'elles sont belles, tes étreintes, ma soeur-fiancée, qu'elles sont bonnes tes étreintes, plus que le vin !
  11. L'odeur de tes huiles plus que tous les aromates !
  12. De nectar, elles dégoulinent, tes lèvres, fiancée !
  13. Le miel et le lait sous ta langue, l'odeur de tes robes; telle l'odeur du Lebanôn !
  14. Jardin fermé, ma soeur-fiancée, onde fermée, source scellée !
  15. Tes effluves, un paradis de grenades, avec le fruit des succulences, hennés avec nards;
  16. nard, safran, canne et cinnamome avec tous les bois d'oliban; myrrhe, aloès, avec toutes les têtes d'aromates !
  17. Source des jardins, puits, eaux vives, liquides du Lebanôn !
  18. Éveille-toi, aquilon ! Viens, simoun, gonfle mon jardin !
    Que ses aromates ruissellent !
    Mon amant est venu dans son jardin; il mange le fruit de ses succulences.


Chapitre 5.- Enivrez-vous d'étreintes
  1. Je viens dans mon jardin, ma soeur-fiancée, j'égrappe ma myrrhe avec mon aromate, je mange mon rayon avec mon miel, je bois mon vin avec du lait.
    Mangez, compagnons, buvez, enivrez-vous d'étreintes !
Mon amant
    Cant5
  1. Moi dormant, mon coeur veille.
    Une voix: mon amant tape: «Ouvre-moi, ma soeur, ma compagne, ma palombe, ma parfaite; oui, ma tête est pleine de rosée, mes boucles, des éclats de la nuit.»
  2. J'ai enlevé mon aube, comment la vêtirai-je ?
    J'ai baigné mes pieds, comment les salirais-je ?
  3. Mon amant lance sa main par le trou; mes boyaux se bouleversent pour lui.
  4. Je me lève moi-même pour ouvrir à mon amant.
    Mes mains dégoulinent de myrrhe, mes doigts de myrrhe ruisselante, sur les paumes du loquet.
  5. J'ouvre moi-même, à mon amant, mais mon amant s'était esquivé, il était passé.
    Mon être s'extasiait à sa parole.
    Je l'ai cherché, mais ne l'ai pas trouvé.
    J'ai crié vers lui, mais il ne m'a pas répondu.
  6. Ils m'ont trouvée, les gardes qui tournent dans la ville.
    Ils m'ont frappée, ils m'ont blessée. Ils ont emporté mon châle sur moi, les gardes des remparts.
  7. Je vous adjure, filles de Ieroushalaîm, si vous trouvez mon amant, que lui rapporterez-vous ?
    Que je suis malade d'amour...
  8. Qu'est ton amant de plus qu'un amant, la belle parmi les femmes ?
    Qu'est ton amant de plus qu'un amant, pour que tu nous adjures ainsi ?
  9. Mon amant transparent et rouge, éminent au-dessus des myriades,
  10. sa tête est d'or vermeil; ses boucles ondulent, noires comme le corbeau.
  11. Ses yeux, telle des palombes sur des ruisseaux d'eaux, baignent dans du lait, habitent en plénitude.
  12. Ses joues, telles une terrasse d'aromates, sont des tours d'épices; ses lèvres, des lotus, dégoulinent de myrrhe ruisselante.
  13. Ses mains, des sphères d'or remplies d'émeraudes; son ventre, un bloc d'ivoire évanoui dans des saphirs.
  14. Ses jarrets, des colonnes d'albâtre fondées sur des socles de vermeil.
    Sa vue comme le Lebanôn, il est élu comme les cèdres.
  15. Son sein est douceurs, son tout désirable. Voilà mon amant, voil&ag


Cant6

Chapitre 6.- Ma compagne
  1. Où est allé ton amant, la belle parmi les femmes, où fait-il face, ton amant ? Nous le chercherons avec toi.
  2. Mon amant est descendu dans son jardin, sur les terrasses d'aromates, pour pâturer dans les jardins, pour cueillir des lotus.
  3. Moi à mon amant et mon amant à moi, le pâtre aux lotus.
  4. Tu es belle, ma compagne, telle Tirsa, harmonieuse, telle Ieroushalaîm, terrible comme un mirage.
  5. Détourne de moi tes yeux: oui, ils me fascinent !
    Ta chevelure, tel un troupeau de caprins qui dévalent de Guil'ad.
  6. Tes dents, tel un troupeau de brebis qui montent de la baignade; oui, toutes jumelées, sans manquantes en elles;
  7. et comme une fente de grenade, ta tempe à travers ton litham.
  8. Soixante sont reines, octante concubines, et les nubiles sans nombre.
  9. Elle est unique, elle, ma palombe, ma parfaite, unique, elle, pour sa mère, immaculée, elle, pour celle qui l'enfanta.
  10. Elles l'ont vue, les filles, et l'ont félicitée; les reines, les concubines, et l'ont louangée.
  11. Qui est-elle ? Elle s'observe telle une aube, belle comme la Blanche, immaculée comme l'Incandescent et terrible comme un mirage.
  12. Je suis descendue au verger du noyer, voir les germinations du torrent, voir si la vigne a fleuri, étincelé les grenadiers.
  13. Je ne sais, mais mon être m'a mise aux chars de mon peuple prince !

Cant9





Chapitre 7.- Shoulamit
  1. Retourne, retourne, la Shoulamit !
    Retourne, retourne, nous te contemplerons !
    Que contemplez-vous en Shoulamit ?
    Comme la ronde des deux camps.
  2. Qu'ils sont beaux, tes pas dans les sandales, fille de prince ! Le galbe de tes cuisses, tels des joyaux, est oeuvre de main d'artiste.
  3. Ton ombilic, cratère lunaire, ne manque pas de brandevin.
    Ton ventre, une meule de blé enclose de lotus.
  4. Tes deux seins, tels deux faons, jumeaux d'une gazelle.
  5. Ton cou, telle une tour d'ivoire; tes yeux, des vasques de Hèshbôn, à la Porte de Bat-Rabîm.
    Ton nez, comme la tour du Lebanôn, en éclaireur, fait face à Damèssèq.
  6. Ta tête sur toi est comme le Karmèl; les nattes de ta tête, telle une pourpre; un roi y est captif de boucles.
  7. Que tu es belle, que tu es suave, amour, dans les délices !
  8. Ceci, ta taille, ressemble au palmier, et les seins à des pampres.
  9. J'ai dit: Je montrerai au palmier, j'en saisirai les spathes.
    Qu'ils soient donc, tes seins, comme des pampres de vigne, et l'odeur de ton nez comme celle des pommes.
  10. Ton palais, tel un vin, le bon, va à mon amant aux rectitudes;
    il fait balbutier les lèvres des dormeurs.
  11. Moi à mon amant, et sur moi sa passion.
  12. Va, mon amant, sortons au champ, nuitons dans les villages !
  13. Matinaux aux vignobles, nous verrons si la vigne fleurit, s'ouvre le bouton, étincellent les grenadiers.
    Là, je te donnerai mes étreintes.
  14. Les mandragores donnent leur odeur;
    en nos ouvertures, toutes succulences, neuves et antiques aussi, mon amant, je les recèle pour toi.

Cant76

Chapitre 8.- Sur les monts d'aromates
  1. Qui te donnera à moi pour frère, tétant les seins de ma mère ?
    Je te trouverais dehors, je t'embrasserais.
    Ainsi, ils ne me mépriseraient pas.
  2. e te conduis, je te fais venir à la maison de ma mère. Initie-moi.
    Je t'abreuve de vin épicé, du jus de ma grenade.
  3. Sa gauche sous ma tête, sa droite m'étreint.
  4. Je vous adjure, filles de Ieroushalaîm !
    Quoi ! vous éveillerez !
    Quoi ! vous réveillerez l'amour avant qu'il le veuille ?
  5. Qui est celle qui monte du désert, accoudée sur son amant ?
    Sous le pommier, je t'ai éveillé; là, ta mère te conçut, là te conçut ta procréatrice.
  6. Mets-moi comme un sceau sur ton coeur, comme un sceau sur ton bras. Oui, l'amour est inexorable comme la mort, l'ardeur, dure comme le Shéol.
    Ses fulgurations sont fulgurations de feu, flammes de Yah !
  7. Les eaux multiples ne pourront éteindre l'amour, les fleuves ne les submergeront pas.
    Si un homme donnait toute la richesse de sa maison pour l'amour, de mépris ils le mépriseraient.
  8. Nous avons une soeur, petite et sans seins.
    Que ferons-nous pour notre soeur, le jour où il sera parlé d'elle ?
  9. Si rempart elle est, nous lui bâtirons un créneau d'argent;
    si porte elle est, nous serrerons contre elle une planche de cèdre.
  10. Moi, rempart, mes seins sont comme des tours.
    Alors je devins à ses yeux comme l'inventrice de la paix.
  11. Il était à Shelomo un vignoble, en Ba'al Amôn.
    Il donna le vignoble aux gardiens, et chaque homme apportait pour son fruit un millier d'argent.
  12. Mon vignoble à moi en face de moi, le millier est à toi, Shelomo, et deux cents aux gardiens de son fruit !
  13. Habitante des jardins, des amis sont attentifs à ta voix.
Fais-moi entendre...
    Fuis, mon amant, ressemble pour toi à la gazelle ou au faon des cerfs, sur les monts d'aromates.

ici la version la plus récente de la traduction du Cantique des cantiques d'André Chouraqui, mais les illustrations de Marianne Clouzot sont empruntées à la première édition de cette traduction, parue en 1950.
http://www.andrechouraqui.com/antho/shir/shir1.htm

vendredi 6 mars 2009

DESSIN TOUJOURS DES SAINTS

Moi qui pensais être tranquille, sortie enfin du pays de la Morkitue,,,
Et je me retrouve en terre d'amazone,,,L'atelier : Stéphane Lallemand
et j'en suis heureuse... Mais oh la la !!!! Mes yeux en sont tout émerveillés,,,, En tous les cas ce "follefaire" vaut le détour...

Je vais bientôt découvrir à l'"escalier",,, que je monte avec prudence (il est très raide) un travail qui me plait et le mot est faible... Un peu pour nous y préparer ...
En terre d'amazone, l'homme est maitre pourrions nous penser... Pensons, pansons,,,
Et oui, il faut se régaler de ces nues qui nourrissent les fantasmes mais surtout qui sont un bel hommage à la femme,, surtout s'il s'agit de femmes dans la norme un peu désuète d'atelier,,, mais oh combien le reflet d'une vraie réalité... Une femme non déguisée en homme... et pas crée pour vendre un produit amincissant ou quelque stupidité du genre...
Une femme pour elle mêmeEVE Stéphane Lallemand
ce parti pris avec la présence parfois, du maitre ne peut en aucun cas laisser indifférent... Trop génial...

Par cette iconographie érotique,,, certainement mais aussi ce traitement quasi parfait de l'image... Très technique, un peu froid, mais fort heureusement, on peut se protéger de la chaleur dégagée de ces corps.... nues pour nous...

Et puis ces saints .... à en damner Dieu lui même,,, s'il peutqu' il existe,,,Si eux, les seins,,, "fruits défendus",,, n'existaient pas ,,, et bien,,, dieu n'aurait aucun sens...Ce sein là, de la fonction nutritive est passée à la fonction érotique,,, puisqu'un jour l'homme a gouté au fruit défendu...
Et non ce n'est pas dieu qui créa l'homme, mais l'inverse,,, et ceci grâce au sein de la femme...

Très bien démontré ici....

La déesse mère,,, lorsque l'homme a enfin compris qu'il jouait un rôle dans cette histoire de survie de l'espèce,,, en plus d'en jouïr,,, et bien déesse mère est descendue vite fait de son piédestal,,, Mais alors qu'elle était reine,,, il n y avait pas tous les problèmes de domination qui nous ont fait amazones...Quelle histoire ! C'est le cas de le dire,,, Et bien la déesse mère, jusqu'à ce qu'on lui cède à nouveau ce droit au plaisir,,, et qu'on la considère comme égale,,, et bien,,, c'est pas demain la veille que ça va arriver...

Donc, ce qui m'attire ce qui m'intéresse et mon sujet unique de préoccupation est ce temps qui précède l'histoire... du fruit défendu...

Je ne suis plus au paradis terrestre de la naïveté,,, dommage,,, ,,,
Ceci n'est pas "pour du vrai" et c'est pour ça que c'est beau et que ça dure,,, et qu'on peut aimer à la folie!!!!

J'espère que vous apprécierez..
moi ça me donne envie de me reconstruire au sens propre du terme et de retrouver deux beaux seins.... au lieu d'un et d'une moche cicatrice....
Et j'espère être assez riche pour au moins m'offrir une image...



bonjour chez vous
MOM

jeudi 5 mars 2009

VACANCES

Un peu de brume et me sentir reposée.... Le travail au ralentis, mais travail quand même.